RECOLTE DES FOURRAGES
Tout dépend des conditions climatiques ; c’est de ces conditions que dépendra le nombre de coupes de fourrage par parcelles
L’absence d’eau en été diminue souvent la quantité de fourrage récolté
Sur mon exploitation on obtient souvent 2 coupes par parcelle la deuxième coupe représentant 1/3 des fourrages mais elle est de qualité supérieure (tiges + fines donc + appréciées par les brebis)
La plante qui sert de base à l’alimentation des brebis est la luzerne
C’est une plante qui reste en place sur les parcelles de 4 à5 ans
Les frais de semis sont donc moins importants que pour une plante annuelle
Elle est naturellement riche en protéines
De plus elle n’a pas besoin d’apport d’engrais azotés puisqu’elle est capable de prélever l’azote dont elle a besoin dans l’air
C’est une plante qui résiste bien à la sécheresse
Elle peut repousser plusieurs fois si les orages d’été sont au rendez-vous
Première étape le fauchage
Pour cela on utilise une faucheuse rotative
Elle est munie de disques sur lequel sont disposés des couteaux, c’est la rotation des disques qui coupent l’herbe
Deuxième étape le fanage
L’outil employé est une faneuse
Elle sert à retourner l’herbe coupée pour lui permettre de sécher sur toute son épaisseur.
L’utilisation de la faneuse doit se faire quand la luzerne a commencé à sécher sur le dessus mais avant que la plante soit trop sèche pour éviter que des feuilles de la plante tombent
La perte de feuilles diminue la qualité des fourrages
A partir de cette opération une attention particulière est apportée à la conservation de l’intégralité de la plante
Il faut donc réaliser ce travail au moment opportun et le plus rapidement possible
Troisième étape la mise en andains
On utilise un andaineur rotatif pour regrouper le foin en andains réguliers pour faciliter le pressage
Quatrième étape le pressage
C’est la fabrication de ballots de foin qui pèse de 250 Kg à300Kg
L’humidité des ballots est contrôlée au fur et à mesure du pressage elle ne doit pas être supérieure à 20 pour cent
Toute fois un ajout de conservateur est possible grâce à une pompe alimentant des petits jets situés à l’entrée de la machine sur le pick-up pour les parties
On emploi ce conservateur pour les parcelles moins sèches, mais le rajout de conservateur est onéreux et très peu utilisé même avec cette technique, l’humidité du foin ne peut dépasser les 30 pour cent
On veille a l’hygrométrie du fourrage c’est un facteur important de conservation
Le conservateur a aussi comme but d’éviter le développement de moisissures dues à l’humidité
Ces moisissures rendent le fourrage impropre à la consommation des animaux, et peuvent provoquer des troubles digestifs pour les brebis
Une camera placée à l’arrière de la presse permet de surveiller la bonne fabrication des ballots
Cinquième étape chargement des ballots
Les ballots sont chargés sur des remorques, de 40 à 48 ballots par remorque selon leur poids
Ces ballots sont acheminés et ensuite empilés dans une grange
Là on surveille grâce à une sonde munie d’un thermomètre la température des ballots qui lorsqu’ils fermentent montent en température.
La température ne doit pas dépasser les 60 degrés au-delà de 70 degrés un risque d’incendie est à craindre
Ce sont les fourrages les moins secs qui sont les plus dangereux. On évite de mettre des grandes quantités de fourrages à risque sur un même site. Cette fermentation peut s’étaler sur 2 mois
(en période hivernale 40 balles seront necessaire pour nourrir le troupeau une semaine)
VOIR SUR ce SITE ( un clic surluzerne cultivée)